Chronique des petits potins de l'Union Européenne et du Monde...



Mis à jour régulièrement





Cette page est complétée en fonction des différents évènements, importants ou insignifiants, qui donnent lieu à des réactions au sein de l'Union. Les petits exemples parleront à présent mieux que les longues explications que j'ai suffisamment fournies. Si ce "blog" vous intéresse, n'hésitez donc pas à revenir régulièrement sur cette page.






Table des matières

L'Union Européenne donne des leçons à la Hongrie (Janvier 2011)
L'Union Européenne en croisade contre les dictateurs soudain prise d'amnésie (Janv 2011)
Quand le sentiment de supériorité va jusqu'au mépris - Réaction de l'UE face à un attentat (1er Février 2011)
La mode de la révolution au Proche Orient - Une mode dangereuse? (2 Février 2011)
Un peu de divertissement: Si l'histoire actuelle était un épisode de Star Wars (2 Février 2011)
Comment vit-on dans le pire lieu existant sur la Terre (15 Janvier 2011)
La mémoire de l'UE et le Kosovo - Mauvaise foi ou bêtise? (22 Février 2011)
La révolution facile en Lybie? Vite dit! (1er mars 2011)
Opération "Tunisia is the place to be now" (12 mars 2011)
DSK: Le droit de cuissage - un droit progressiste? (25 mai 2011)
Révolutions - Nous arrêterions nous en si bon chemin? (25 aout 2011)
Industrie: Quand les occidentaux pleurent après avoir scié la branche sur laquelle ils sont assis (24 mars 2012)
Barbarie, haine et récupération: quand les donneurs de leçons révèlent leur jeu (24 mars 2012)
Les rêves occidentaux de "printemps russe" et la réalité - autres auteurs (23 mai 2012)
Petites nouveautés de l'actualité internationale - autres auteurs (24 mai 2012)
Actualité internationale et nationale de Juin 2012 à 2013 - autres auteurs
Une conclusion finale en vidéo (Juillet 2012)





L'Union Européenne donne des leçons à la Hongrie


(Janvier 2011)

Quand une petite histoire en cache une autre...


Nous ne sommes que le 5 janvier, et l'année 2011 commence déjà par un de ces scandales d'opérette dont la commission européenne nous régale régulièrement. Aujourd'hui, c'est décidé: Le pouvoir hongrois n'est plus politiquement correct et ne mérite pas la faveur que l'Union Européenne lui accorde pour six mois. Cette faveur, c'est la "présidence tournante" de l'Union accordée successivement à chacun des Etats membres. Remarquons que ce rôle est en réalité plus une formalité qu'un réel pouvoir. En effet tout le monde sait que ce n'est pas parce-qu'un membre de l'Union est à la présidence qu'il pourra imposer pendant six mois, par sa seule volonté, quelque changement que ce soit. C'est d'ailleurs logique, sinon on assisterait à de perpétuels bouleversements tous les six mois. Je ne veux d'ailleurs pas débattre du bien fondé ni de l'inutilité de cette pratique. Elle n'est pas un problème en soi. L'essentiel, c'est que la Hongrie présidente de l'UE ne fait donc peur à personne, comme le montre cette déclaration d'Olivier Bailly, porte parole de la commission: "S'il y a infraction au droit communautaire, la Commission ouvrira une procédure (contre la Hongrie) et le fait que la Hongrie préside l'Union européenne n'aura aucune incidence".

Mais quel est l'objet de cette soudaine opprobre qui s'abat sur la Hongrie et son gouvernement? Tout lecteur ne découvrant l'histoire qu'aujourd'hui, dans des articles très récents, n'aura accès qu'à des informations sommaires et laissant croire que le prétendu problème justifiant les reproches ne date que de quelques jours. Il y découvrira que le gouvernement hongrois est en train de mettre en place une loi jugée dangereuse pour la liberté de la presse. Je pense qu'il est nécessaire d'expliquer plus en détails ce premier point, avant d'aborder la vraie cause de la dispute. Premièrement, la mise en application de la loi a commencé en septembre dernier, sans inquiéter aucune instance officielle. Deuxièmement, ses points essentiels considérés comme condamnables sont les suivants:

1) Législation qui restructure la supervision des médias publics de Hongrie et crée une nouvelle Autorité nationale des médias et des communications (ANMC) chargée de superviser tous les genres de médias.

   En France, cela s'est appelé la Haute Autorité de l'audiovisuel (dans les années 80), puis le CSA jusqu'à aujourd'hui. Qui a porté plainte?

2) Loi qui permet de contraindre les journalistes de divulguer leurs sources confidentielles dans les affaires impliquant des questions sécurité nationale.

   N'importe quel gouvernement du Monde appliquerait des mesures dans une telle situation. Si le délit potentiel ne relève pas d'une loi spécifique sur la presse, il entrera de toute façon dans le champ d'une autre loi encore plus sévère. (Atteinte à la sûreté de l'Etat, divulgations de secrets d'Etat, dissimulation d'informations permettant d'éviter un attentat, etc...)

3) Constitution des médias, récemment adoptée, en vertu de laquelle les médias ne peuvent offenser une série d'entités, dont les majorités et les minorités, les nations, etc...

   Nous avons en France un nombre incalculable d'organismes de contrôle charger de veiller au contenu de toutes les publications et déclarations pouvant avoir un caractère offensant pour des groupes ethniques, religieux, sociaux, ou autres. Tout acte de calomnie ou de révisionnisme est passible de lourdes peines. N'est-ce plus normal? Faudrait-il qu'il en soit autrement en Hongrie?

4) En conséquence, le contrôle des médias (par l'ANMC) est confié exclusivement à des proches du Premier ministre hongrois Viktor Orban.

   Certes, c'est une situation douteuse... qui me rappelle l'époque Mitterand avec Michèle Cotta à la tête de la Haute Autorité! Ca continue aujourd'hui, d'une manière moins subtile mais pas plus efficace, avec la nomination et le limogeage des directeurs des chaînes de télévision publiques par le chef de l'Etat. Pourtant les journalistes ne font pas tant de bonne publicité pour le gouvernement actuel, même si cela m'est indifférent en soi.

Après tout cela, l'Union Européenne est-elle venue à notre aide? Pauvres de nous!

Mais pourquoi un bon nombre d'Etats membres, dont la France, se sont-ils subitement réveillés contre la Hongrie? Jusqu'alors on avait pu entendre en 2010 le ministre délégué aux affaires européennes, Laurent Wauquiez, déclarer: "La France n'a pas à intervenir sur la question de la réforme des médias en Hongrie". Et tout à coup, comme par magie, le scandale explose. Pour trouver des explications à cet évènement tout chaud, il faut remonter cette fois seulement quelques jours en arrière, comme par exemple dans les articles en ligne sur le site de RFI, pourtant peu repris par les médias audiovisuels: La Hongrie a été surprise en flagrant délit de protectionnisme.

Le 2 janvier on pouvait lire dans l'article du jour sur ce sujet: "13 grands groupes industriels européens ont appelé la Commission européenne à prendre des sanctions envers ce pays. C'est le quotidien allemand Die Welt qui révèle l'affaire dans son édition en ligne du dimanche 2 janvier 2011. Dans une lettre de cinq pages adressée au président de la Commission, les industriels s'emportent contre des mesures "anti-compétitives" mises en place par le gouvernement hongrois... Ils demandent donc, dans une lettre adressée au président Barroso, que la Commission européenne fasse pression sur Budapest pour que le gouvernement hongrois renonce à ces dispositions".

L'Union Européenne, mère des nations, pardonne toutes les erreurs. Par exemple elle pardonne les faillites et les sur-endettements déraisonnables dans la zone Euro qui pèseront sur tous ses citoyens et engendreront ensuite des mesures d'austérité drastiques, mais elle ne pardonne pas le protectionnisme, cette honteuse révélation de la volonté d'un Etat de protéger son activité économique ! La Hongrie vient de sortir d'une grave récession sans mendier le renflouement de ses dettes ni sacrifier sa population par des meures d'austérité démesurées. Sa non-adhésion à la zone Euro a peut-être facilité la situation. Mais quoiqu'il en soit, cette méthode est complètement contraire aux principes couramment admis. Elle fait même peur à bon nombre d'ultra-libéralistes. On pouvait lire, toujours sur RFI, le premier janvier: "Si ses expérimentations économiques face à la crise donnent de bons résultats, la Hongrie sera peut-être considérée comme un laboratoire par d'autres pays en proie aux difficultés. Orban a décidé de taxer les banques et les grandes corporations. Plusieurs gouvernements européens en rêvent, mais n'osent pas le faire. Mais si la méthode hongroise fait ses preuves, elle pourrait devenir un exemple très contagieux".

Ainsi, en quelques jours, Viktor Orban, initialement classifié en tant que premier ministre de "Centre Droit", est aujourd'hui qualifié de populiste et d'autoritaire par tous les bien pensants disciplinés de l'Union. La situation est ainsi résumée: "Les autorités de Budapest n'ont pas cédé, malgré le tollé en Europe."

Mais enfin vient cette occasion de se payer une bonne tranche de rigolade, en découvrant que les instances de l'Union Européenne fonctionnent comme toutes les administrations et les grandes entreprises privées de notre temps:

"Cécilia Malmström, commissaire européen aux Affaires intérieures, estime que cela relève plutôt de sa collègue Viviane Reding, chargée de la citoyenneté. Madame Reding qu'on a connue plus incisive sur la question des Roms, soutient que c'est à leur collègue responsable des technologies numériques, Nelly Cruse de s'en préoccuper. Et de fait, celle-ci a saisi les autorités hongroises qui lui ont répondu qu'on ne manquerait pas de lui faire parvenir un exemplaire de la loi, une fois qu'une traduction en serait faite. Madame Cruse n'a pas fait valoir qu'elle avait à sa disposition des services linguistiques qui auraient pu rapidement s'en charger et de toute façon ses compétences ne s'étendent pas au delà des médias audiovisuels".

On peut donc avoir confiance en notre avenir, voyant à quel point le moindre problème insignifiant sème la confusion dans cette histoire du lancer de "patate chaude"... Amis européens, dormez bien, amis hongrois, ne vous en faites pas !




L'Union Européenne en croisade contre les dictateurs soudain prise d'amnésie


(30 Janvier 2011)
En Europe de l'Ouest pratiquement personne n'avait jusqu'alors entendu parler sérieusement de la Biélorussie, et il est possible qu'encore maintenant très peu de gens connaissent le nom de son chef d'Etat. Considéré pendant longtemps comme un partenaire de la Russie, Alexandre Loukachenko avait dernièrement perdu sa réputation d'allié du Kremlin. Plus de crédits illimités pour acheter du gaz, un paiement au prix réel... Bref, à quoi bon rester un grand copain! Qu'à cela ne tienne, un partenaire de perdu, un autre de retrouvé: c'était le moment de faire les yeux doux à l'Union Européenne, car elle est réputée pour sa générosité financière. On pouvait lire le 20 janvier dans un article en ligne de TV5 Monde issu d'une dépêche AFP:

"L'UE, qui avait promis en novembre au Bélarus une large coopération et une assistance financière de 3 milliards d'euros, a dénoncé lundi, à la suite des Etats-Unis, le recours à la force contre les opposants et l'interpellation de sept des neuf candidats d'opposition à M. Loukachenko".

Ceci n'empêchera pas par ailleurs un article en ligne sur le site de RFI, datant du 21 janvier et titré "Moscou se tient à l'écart des critiques européennes contre la Biélorussie", de reconnaître:

"Alors qu'il y a quelques mois encore, la télévision russe avait mené une campagne à charge contre Alexandre Loukachenko, traitant le président biélorusse de psychopathe et l'accusant d'être responsable de la disparition de plusieurs opposants...".

Un pas en avant, un pas en arrière, la séduction de l'UE n'est pas si facile quand on ne dispose pas d'hydrocarbures à vendre. Et elle l'est encore moins si on ne s'est pas fâché assez publiquement avec la Russie. On pouvait donc lire la suite de la phrase:

"... aujourd'hui, le vent semble bel et bien avoir tourné entre Moscou et Minsk".

Et par ailleurs:
"Ce n'est pas un hasard si le chef du gouvernement biélorusse a réservé sa première visite à son grand voisin, trois semaines après sa nomination par le président Alexandre Loukachenko. Mikhail Miasnikovitch a souligné qu'il considérait la Russie comme un partenaire stratégique. Un partenaire, d'autant plus important à un moment où les relations avec l'Union européenne se font plus délicates".

Et oui, l'Union Européenne préfère acheter du gaz bon marché plutôt que d'octroyer encore des subventions. Et la Biélorussie n'a pas de gaz à vendre, mais du gaz à acheter et des subventions à réclamer... (N'oublions pas que même certains Etats membres en nombre non négligeable font déjà racheter leur dette par la Chine). Donc jusqu'ici, il y a une logique. Il a ainsi été conclu qu'il était inutile de se compromettre dans des relations avec la Biélorussie si il n'y a aucun intérêt financier. Mais si la Biélorussie avait du gaz, en serait-il de même et aurions nous toujours cette si belle obsession de la justice dans le Monde? Ainsi serais-je une mauvaise langue ?

Et bien, une fois de plus j'ai été étonné d'avoir eu si peu de temps à attendre pour que mes pensées se confirment. Le 23 janvier on pouvait déjà lire dans un article de Régis Genté, titré "le dictateur Ouzbek Islam Karimov à Bruxelles" et d'une clarté sans détours:

"Le président ouzbek Islam Karimov est à l'évidence un des pires tyrans de la planète. Mais Bruxelles l'accueille quand même, ce lundi 24 janvier".
...
"Moins de cinq ans après la tuerie d'Andijan, où l'ex-apparatchik a fait tirer sur la foule, tuant entre cinq et sept cents personnes, le voilà accueilli au plus haut niveau dans la capitale européenne".

Michael Karnitschnig, un porte-parole de la Commission européenne, y ajoute: "Notre politique d'engagement critique et conditionnel sera respectée. M. Barroso parlera des droits de l'homme à M. Karimov. Le dialogue au plus haut niveau est le meilleur moyen de pousser les réformes".

On saisit bien le ridicule de cette affirmation. On peut citer à nouveau l'article:
"A Bruxelles, chacun rejette sur l'autre l'initiative de l'invitation. <<Nous avons seulement pris acte du fait qu'il était reçu au siège de l'Otan. Il nous a demandé un entretien, nous avons accepté>>, explique M. Karnitschnig. Mais l'Otan nie avoir lancé l'invitation. Quant aux autorités belges, elles se défendent même d'avoir un seul entretien avec le dictateur. <<C'est normal, on ne peut pas recevoir le chef d'un Etat qui exploite de façon systématique les enfants pour récolter le coton, réprime toute liberté d'expression, encourage la torture et même les viols en prison>>, estime Nadejda Atayeva, de l'association Droits de l'homme en Asie centrale".

A côté du sinistre personnage, il convient de dire que Loukachenko fait figure de gentil nounours. On se demande donc pourquoi nos chères instances européennes font preuve de tant de délicatesse envers lui, alors que les mesures de rétorsion les plus sévères sont appliquées jour après jour contre la Biélorussie. La réponse est ici, dans un article du lendemain, toujours publié sur RFI, et titré "le président ouzbek Karimov reçu en Catimini à Bruxelles". Tout est parfaitement clair:

"Islam Karimov rencontrait ce lundi 24 janvier 2011 le secrétaire général de l'Otan (...). Surtout, il rencontrait le président de la commission européenne, José Manuel Barroso, sur fond de questions énergétiques puisque l'Union européenne lorgne sur le gaz ouzbek, vu par certains comme une alternative qui permettrait de réduire la dépendance énergétique européenne face à la Russie".


Oh, combien nous allons être fiers de notre statut de citoyens de l'UE à présent !

Quand je pense que la France a été accusée de complicité envers un dictateur pour n'avoir pas encouragé le renversement du tunisien Ben Ali (*) avant l'heure, je me dis que nous sommes probablement trop candides pour comprendre la logique des grands décideurs affairistes de l'UE. Mais il faut se rappeler que les administrations fonctionnent comme les entreprises: Il y a ceux qui s'occupent de l'argent et ceux qui sont payés pour faire le cinéma. A Bruxelles on se partage donc le travail: Il y a les geignards naïfs de la comission qui font des esclandres pour un rien, contre la France, la Hongrie, ou d'autres, et il y a les véritables "boss" sinistrement pragmatiques qui oeuvrent tranquillement...

(*) Cette révolution mènera probablement à un régime pire que le précédent, et tout avis émis par la France mènerait systématiquement au mécontentement d'une partie des nombreux résidents tunisiens qui y sont présents. Que les critiques aillent donc faire la révolution là-bas, et pourquoi pas en Ouzbékistan!




Quand le sentiment de supériorité va jusqu'au mépris
Réaction de l'UE face à un attentat


(1er Février 2011)
Nous n'y pensons plus mais partout dans le monde des innocents ont souvent la chance qu'un attentat en préparation soit déjoué. Et ceci arrive plus souvent qu'on ne le croit, au point que quelle que soit l'efficacité des services de lutte contre le terrorisme, tôt ou tard un groupe de kamikazes parvient à son but. C'est déjà arrivé en Europe, en Inde, aux Etats-Unis, au proche Orient, et ailleurs. Il serait bien prétentieux d'affirmer que tout est sous contrôle. La dernière sinistre tentative ayant hélas abouti a été organisée en Russie. Alexandre Latsa, blogueur français vivant en Russie, dépeint la situation mieux que je ne le pourrais quant aux réactions du milieu médiatique européen, et particulièrement français. Il fait très bien apparaître à quel point le dédain de certains pseudo-intellectuels français peut devenir insupportable:

Des critiques malgré les bombes

Sur un seul point je m'interroge sur la certitude de Latsa: Est-il vraiment dans l'intérêt du peuple russe de tenter de prolonger la coexistence mouvementée avec des provinces séparatistes minuscules qui ont si peu de choses en commun avec lui et qui lui coutent si cher?

(Cette page de mon site en russe)






La mode de la révolution au Proche Orient - Une mode dangereuse?


(2 Février 2011)
A présent c'est le sujet numéro un de l'actualité internationale. Après la Tunisie, l'Egypte, et plus timidement le Yémen, l'Algérie et la Jordanie, quel sera le prochain pays du Proche Orient à tenter de faire sa révolution? Bien qu'en France certains journalistes commencement tout de même à évoquer ce soir (radio RFI) des possibilités de déroulements plus funestes que prévus, il semble que tous ces mouvements d'instabilité soient bien vus de l'opinion publique européenne. Il se peut même que bon nombre de révolutionnaires en herbe d'Europe aient été tentés par ce rêve absolu: faire tomber leur chef d'état, si peu influent soit-il, avant l'expiration légale de son mandat. A partir du moment où on a décidé qu'on était le seul vrai démocrate, tous les droits sont permis! Mais plus sérieusement, on peut parfois comprendre qu'une fraude avérée lors d'élections puisse mener à une tentative de renversement légitime; mais lorsqu'on tente un coup d'état durant un mandat en cours en annonçant que c'est pour la démocratie, il est permis d'avoir des doutes. Cela ne veut pas dire que je prends absolument la défense des pouvoirs mis actuellement en péril en Tunisie puis en Egypte, qui nous ont fait bonne figure tant que c'était dans leur strict intérêt. Cela veut simplement dire que si on se donne la peine de comparer entre eux les régimes proche-orientaux, on constatera très facilement que ceux envers qui les renversements se concrétisent le plus facilement sont simplement ceux dont le pouvoir est moins tyrannique. Imagineriez vous une telle situation en Arabie Saoudite, en Iran, en Lybie? La nécessité de légitimer ou non les soulèvement est donc très subjective, et je ne vois pas pourquoi un peu partout chez les occidentaux on a tant de scrupules à ne pas prendre parti officiellement tant qu'on ne connait pas le gagnant. C'est encore une fois trop difficile pour nous de dire que ce n'est pas notre rôle de faire copain-copain avec un futur pouvoir inconnu et aux buts incertains, dans l'espoir de paraitre en tant qu'arbitre de la planète! Un certain Obama, plus agité que nous cette fois, est en train de s'en mordre les doigts après avoir emboité le pas à "Twitter" le sauveur, dans une euphorie révolutionnaire. Un mot défavorable de la presse gouvernementale égyptienne par rapport à l'occident, et nous serons classés parmi les ennemis de toute l'Egypte, sachant que par ailleurs la force d'opposition politique principale est un mouvement islamiste néo-radical.

Mais une autre chose mérite d'être discutée ici. Souvent des reportages télévisés nous montrent ce qu'on appelle des "témoignages à chaud" où des manifestants expriment la cause principale de leur mécontentement. Dans la plupart des cas viennent en tête l'impossibilité d'acheter tel ou tel produit et de trouver du travail. (Tiens, ça me dit quelque chose...) Ensuite, vient éventuellement le problème de la liberté d'expression. Mais principalement parce-qu'on ne peut pas manifester pour réclamer les deux premiers dus. Imaginons donc que le proclamé tyran s'en va, comme ça a été déjà le cas en Tunisie. Quel est le plan d'action pour la suite, sachant qu'on attend avec impatience le travail et les produits bon marché?

Ah oui, j'oubliais. Nous avons appris au monde entier qu'il suffisait d'arriver et de proclamer haut et fort "je suis un démocrate" pour que tout change! Pourquoi m'étonnai-je donc d'un tel simplisme? Il faut donc déjà prévoir l'étape deux: après l'éventuelle tentative de démocratie instable, la seconde prise de pouvoir par les fanatiques qui dénonceront non pas seulement l'Occident mais tout le reste du monde ne se rangeant pas derrière eux comme la cause de leur malheur.

En France, à en lire la presse du jour, la résolution du problème repose sur une investigation très très importante: La ministre française des Affaires Etrangères a-t-elle voyagé par le passé dans un avion appartenant à un proche de Ben-Ali lors d'un déplacement officiel en Tunisie? La réponse apportera probablement quelque chose à la paix dans le monde, vous ne croyez pas? En tout cas c'est le sujet principal de l'opposition politique française...






Un peu de divertissement: Si l'histoire actuelle était un épisode de Star Wars


(2 Février 2011)
Au lieu de se désespérer toujours, il est bénéfique de rigoler un peu de temps en temps. Si vous avez le souvenir des épisodes 1 à 3 de la saga Star Wars de George Lucas (les derniers réalisés), vous vous souvenez probablement de l'intrigue qui mène aux premiers conflits interplanétaires, au début sans importance, mais qui engendreront indirectement une succession de changements minutieusement préparés au sein d'une république galactique plénipotentiaire. Pour ceux qui ont un peu oublié, je vais résumer brièvement:

Au commencement, les différents états planétaires s'unissent dans la galaxie entière pour former une république munie d'un parlement galactique (bien qu'il soit appelé "sénat"). Ce parlement règle tous les litiges, quelle que soit leur nature. Il promulgue toutes les lois. Conjointement à cette autorité, une fédération du commerce exerce elle aussi ses pleins pouvoirs et dicte ses lois aux états en matière d'échanges commerciaux. Les troubles commencent lorsqu'un petit état est injustement pénalisé pour ne s'être pas assez totalement soumis aux règles du libre échange. Il appelle le parlement à son secours. Celui qui deviendra bientôt ce qu'on pourrait appeler le président de la commission, possédant dans le film le titre de chancelier, apparait au premier abord comme coopératif mais sans motivation réelle, plus préoccupé par ses stratégies politiciennes et par sa situation personnelle que par la résolution du problème. Ce premier conflit se règle finalement d'une façon peu officielle, localement, suite à l'intervention de guerriers dévoués à la juste cause qu'on nomme les "Jedis". Puis, petit à petit, au fur et à mesure que les aventures se prolongent, le chancelier va convaincre les députés que la raison de la corruption et de la mollesse du parlement observées lors de ses prises de décisions sont simplement imputables au pouvoir excessif qu'ont encore les représentants des états dans le dit parlement. Il agira donc progressivement jusqu'à obtenir de manière tout à fait légale les pleins pouvoirs, entre autre grâce au concours de terroristes secrètement alliés (bien que ce nom ne soit pas utilisé) qu'il trahira et éliminera le moment voulu. Une tentative d'arrestation sur sa personne pour activités occultes(*) par l'odre des Jedis échouera, et la république intergalactique fera alors place à une dictature impitoyable régnant sur l'univers. Ce chancelier devenu empereur et nommé Palpatine se munira d'un bras droit, un jeune Jedi idéaliste et trop fier nommé Anakin et qui deviendra le triste et célèbre Dark Vador (ou Darth Vader). Les autres Jedis défenseurs des valeurs dépassées seront impitoyablement poursuivis et éliminés. Les états souverainistes désirant sortir de l'union seront qualifiés de séparatistes et ramenés militairement et impitoyablement dans le giron de ce nouvel empire.

(*) Dans un contexte plus terre-à-terre, on pourrait imaginer: Pour corruption ou alliance avec des fanatiques

Cette histoire m'a toujours fortement impressionné, même durant mon relativement jeune temps, alors que j'étais encore un "maastrichien" naïf et convaincu. J'ai toujours pensé qu'elle était bien imaginée et sortait de la banalité, en plus du fait que film comporte par la même occasion de nombreuses scènes d'action et autres séquences particulièrement touchantes qui ne manquent pas d'intérêt. Mais aujourd'hui me vient une idée! J'ai envie de faire un casting! Si l'univers était simplement la Terre, et si la galaxie était simplement l'Europe, à qui pourrions nous distribuer les rôles? Chiche! Je me lance!

Nous sommes encore au stade de l'épisode I:

- La république galactique: L'Union Européenne
- Le chancelier Palpatine: Le président de la commission européenne J.M. Barroso (1)
- Anakin (pas encore parvenu au stade de Dark Vador): Notre futur Chef de l'Etat Français pro-mondialiste, encore inconnu. Il commencera par tenter naïvement de concilier la social-démocratie avec le libre-échange. Il finira dévoué corps et âme à Barroso.
- La fédération du commerce: L'OMC, bien évidemment.
- Le vice-roi Gunrey de la fédération du commerce: Le président de l'OMC, Pascal Lamy
- L'Ordre des Jedis: L'ONU
- Maître Yoda, siégeant au conseil: Bahn-Ki-Moon
- L'armée de la république, pas encore dévouée à Palpatine: L'OTAN (2)
- Les cloneurs de la lointaine planète Kamino: La société Monsanto conviendrait bien
- Dokou: Un agitateur comploteur qui affirme combattre la république paneuropéenne ultra-libérale alors qu'il ne fait que renforcer son influence à cause de la peur qu'il inspire aux gens. Un leader d'extrême gauche, à définir selon sa popularité et son influence.
- L'Etat de Nabou, malmené un temps par l'union galactique: En janvier c'était la Hongrie, mais ça pourra changer régulièrement. Bien sûr, l'idéal serait de tomber sur un pays pouvant entrer dans l'UE où un personnage féminin pourrait tenir le rôle de la princesse Amidala. En Europe, Ioulia Timochenko aurait pu convenir mais elle n'est plus en fonction...
- Les Gungans: L'opposition hongroise (selon l'exemple précédent) qui n'a pas encore compris d'où vient le danger.
- Qui-Gon: Celui dont le fils spirituel de deuxième génération va progressivement oublier les principes. Pour garder la cohérence avec le personnage d'Anakin choisi en France, ici on pourrait choisir De Gaulle, même si on dépasse largement les deux générations...
- Obiwan: Ici j'ai un problème. Il faut d'abord connaître précisément le futur Anakin pour trouver qui sera Obiwan.
- La planète Tatooïne: le Moyen-Orient
- La planète Coruscant: Ce que voudrait être Bruxelles
- La planète manufacturière de Cyrillia: Le Japon
- La planète manufacturière Ovise III: Les pays du "BRICS" et surtout la Chine

(1)Notons que pour que l'analogie fonctionne parfaitement, il aurait fallu que Barroso ait eu au tout début une volonté de régulation du commerce. Mais peut-être qu'il l'a déjà prétendu quelque part, après tout...

(2)L'OTAN n'est en effet pas l'armée de l'Europe, mais est pourtant bien implantée à Bruxelles et a son mot à dire sur toutes les affaires européennes


Si on se laisse prendre à cette comparaison ludique, que nous prédit donc la saga Star Wars? Sachant que nous sommes au stade où après le règlement du conflit de Nabou, Palpatine est devenu chancelier mais n'a encore ni les pleins pouvoirs ni son nouveau disciple, l'histoire nous laisse à supposer que:

Des révolutionnaires (et éventuellement des séparatistes) ayant embrassé le "côté obscur" (religion prônant la haine et le meurtre), et éventuellement d'autres activistes extrémistes, oeuvreraient simultanément, dispersés un peu partout dans le monde. Certains d'entre-eux seraient manipulés plus ou moins directement par des affairistes en cheville avec l'OMC ou des milieux politiquement influents, afin de montrer au public la gouvernance paneuropéenne comme la seule voie de salut contre la révolution sanglante et le chaos. Le conseil de l'ONU tenterait régulièrement de résoudre les différents problèmes mondiaux plus ou moins importants de manière raisonnée, mais sans être vraiment conscient du réel danger que personne ne pressent. De Gaulle et son époque ayant déjà disparu depuis longtemps, un de ses successeurs se réclamant ou non de lui séduirait les électeurs de son pays par ses discours emplis d'idéaux philantropes naïfs. Mais une fois au pouvoir, sa crainte de l'échec économique le mènerait vers l'obéissance totale envers Barroso (ou quelqu'un plus haut que lui, si je me trompe). Il serait prêt à tout, même à aller, comme ses homologues européens, jusqu'à l'élimination (pas forcément physique) de ceux qui auraient pu faire échouer le complot. Enfin, une fois les pleins pouvoirs obtenus, le maître de l'Union (probablement encore plus grande à ce moment là) pourrait se débarrasser de ses complices involontaires ou volontaires, et mener l'UE toute entière d'une main de fer, afin de garantir la stabilité incertaine d'un pays gigantesque dont l'économie réelle est en disparition, dont le taux de chômage est de 50% et où plus aucun service social n'existe. On n'aurait plus besoin de toute la rhétorique emplie de mièvrerie utilisée jadis pour convaincre les européens que nos principes vidés de traditions et abondant de semblants de droits inaliénables (*) constituent la voie sacrée vers le bonheur universel. Et ce maintien de la stabilité ne pourrait alors s'exercer que par la force. Notons que, toujours dans l'hypothèse de l'application du scénario de Star Wars, l'ONU finirait par se brouiller sérieusement avec l'UE et l'OTAN suite à une non reconnaissance de l'autorité suprême de ces derniers, et par ailleurs les pays souhaitant se soustraire aux traités européens trop engageants seraient sévèrement réprimés. Ils seraient considérés comme de vulgaires séparatistes.

Ca, c'est une belle théorie du complot! Mais après tout, ce n'est peut être pas complètement délirant... Finalement je la trouve intéressante, cette histoire ludique! Je suis sûr que George Lucas ne pensait absolument pas à l'Union Européenne lorsqu'il l'a écrite, et pourtant je me laisse aller à rêver qu'il a eu une vision inconsciente... ;-)

(*) La commission est aussi pleine de têtes bien pensantes prête à défendre les droits de n'importe qui faisant n'importe quoi, même si par la même occasion ils menacent les droits des citoyens ordinaires et empêchent les états membres de légiférer au sujet de n'importe quel détail. Auparavant c'était une tradition française mais encore une fois nous avons délocalisé cette activité. ;)




Cette fois un sujet qui n'est absolument pas drôle:
Comment vit-on dans le pire lieu existant sur la Terre - Un lieu dont on parle très pudiquement


(15 Janvier 2011)
Bien sûr, me direz vous, il serait prétentieux de prétendre fournir un classement irréfutable de l'horreur sur la Terre. Pourtant il est un lieu où même sans la guerre, sans révolution de quelque sorte, sans affrontements de populations, la vie reste un cauchemard absolu, décennies après décennies, depuis déjà si longtemps. En français vous trouverez une quantité pitoyable d'articles traitant de façon très édulcorée du destin du peuple Nord-Coréen. Le sujet revient simplement à chaque essai militaire, quand la peur personnelle nous guette. Il peut revenir aussi comme ce matin, sur l'antenne de radio RFI ou dans cet article du jour où on apprend simplement que notre partenaire commercial préféré (la Chine) envisage une coopération économique de grande envergure avec la Corée du Nord. Cette coopération nous est présentée comme le perfectionnement d'une situation politico-économique locale qui ne demande que quelques améliorations. En somme, tout va s'améliorer, penserait-on presque! En vérité la situation s'empire alors que tout le monde garde le silence. On s'imagine peut-être qu'aux révolutions du Proche Orient succèdera l'amélioration des conditions de vie du peuple Nord-Coréen? Pourtant, loin de ces lieux de prédilections actuels des médias oû on renverse des chefs d'états pour obtenir une baisse du taux de chômage et une augmentation des salaires, des populations souffrent en silence au point que je me sens incapable de raconter autrement la réalité qu'en citant intégralement ce témoignage d'une réfugiée. Elle ne s'est pas enfuie pour la vie plus confortable, pour le meilleur travail... Non non, elle s'est enfui simplement pour survivre, pour ne pas être aussi ordinairement assassinée qu'une grande partie de ses compatriotes. Entre temps, vous aurez lu préalablement dans l'article de RFI: "On connaît depuis longtemps la richesse du sous-sol en Corée du Nord : la plus importante mine d'or fut découverte à la fin du 19e siècle... les réserves les plus grandes au monde de fer à Musan dans la fameuse zone frontalière, les mines d'or, de zinc, de plomb et de terres rares..."

Source: http://www.epochtimes.com.ua/ru/articles/view/2/23020.html (Traduit du Russe)

Le récit d'une réfugiée de Corée du Nord
Date : 07-02-2011 Gao Yong-Ling The Epoch Times, Canada

La réfugiée de Corée du Nord Kim Hue Suk, lors de l'audience de la commission des droits de l'homme au Parlement du Canada, a raconté son séjour de 28 ans en détention en camp de concentration coréen.

Les audiances se sont déroulées du 1 au 3 fevrier. Kim a porté des grandes lunettes de soleil, justifiant que les vies de proches restés encore en Corée du Nord seraient exposées au danger après ce témoignage.

Agée de 13 ans, Kim a été éxpédiée au camp de concentration N°18, où elle a vécu de février 1975 jusqu'à août 2002. Après la disparation pour un certain temps de son père pendant la guerre de Corrée (1950-1953), toute la famille a été mise dans la "liste noire" et toutes les quatre générations de sa lignée ont été envoyées en camp de concentration. Beaucoup d'eux sont déjà morts.

Kim elle-même a enduré beaucoup de souffrances et d'humiliations. La propagande fonctionnait de telle façon que même des prisonniers ordinaires détestaient les gens comme elle.

Beaucoup d'hommes habitant en camp travaillaient dans les mines. C'était le travail d'esclave. La durée de leur vies étaient courtes. Ils mouraient des maladies respiratoires. Le frère aîné de Kim est mort de cette manière.

D'autres prisonniers travaillaient 12-16 heures par jour d'habitude, et après ils étaient envoyés au pied des montagnes pour chercher quelque chose à manger: des racines, baies, plantes etc.

Outre les souffrances et la pénurie, souvent ils se sont soumis à de cruels coups. Ils pouvaient être fusillés à n'importe quel moment. C'étaient des actions publiques et démonstratives. Le crime comis n'avait pas d'importance. Tout le monde, en commençant par des voleurs de légumes sur les marchés jusqu'à des tueurs d'enfants, pouvaient être fusillés. Personne ne savait quand son tour viendrait.

En Corée du Nord les fusillades publiques sont appliquées souvent. En 1994 après la mort de Kim Ir Sen, son fils Kim Chen Ir a pris la succession et le nombre de fisillades publiques a augmenté. Selon Kim, il y avaient beaucoup de cadavres. Dès le début ils ont été laissés sur les rues, plus tard les groupes spécialement créés les ramassaient. "Au début j'avais peur sans arrêt, mais avec le temps, j'ai pris l'habitude et ces scènes ne me semblaient pas si terribles" - dit la réfugiée.

En 2001 elle a été libérée, et en 2006 elle a traversé la frontière chinoise avec l'aide d'une "tête de serpent". On appelle comme ça ceux qui aident les transfuges. Là-bas elle a dû être vendue, mais personne ne l'a achetée à cause de son âge. Elle avait déjà plus que 50 ans. Elle a fini par trouver un travail dans une cantine.

Kim a connu la peur permanente d'être arrêtée, puisque pour la dénonciation de réfugiés de Corée du Nord la police chinoise payait 5.000 yuans ($750). Un jour elle a été capturée sur un marché et renvoyée au camp de concentration. Kim a eu un peu d'argent qu'elle a pu cacher. "L'argent est la vie en camp de concentration" a-t-elle expliqué. Elle a dissimulé une partie de l'argent dans son vagin. Elle a avalé le reste. Pendant toute la route elle n'a pas mangé mais elle a avalé cet argent de nouveau plusieurs fois. Ainsi en 2008 elle s'est trouvée dans le même camp. Les conditions de la vie avaient empirés encore plus. Racontant cette période, Kim a détaillé l'histoire d'une femme qui avait vécu là-bas avec son fils. Un jour il avait mangé toute leur réserve de provisions. Celle-ci l'a tué, puis démembré et vendu aux autres comme de la viande de porc. Une autre femme avait tué et mangé elle-même sa fille malade. Plus tard cette femme a été fusillée.

Après plusieurs mois Kim a pu communiquer à nouveau avec une "tête de serpent" qui a organisé son évasion au Laos. Là-bas elle a vu une femme qui avait été sept fois capturée et rénvoyée en Corée du Nord. Ensuit Kim a traversé la Tailande et atteint la Corée du Sud. Après la fin de son récit, des membres de la commission ont demandé ce qu'ils pouvaient faire pour le peuple de Corée du Nord. Kim a répondu: "Envoyez-leur du fourrage pour les animaux. La nourriture envoyée comme aide humanitaire n'atteint pas les gens simples, mais le fourrage les atteindra".

Le congressiste de la partie liberale Mario Silva a qualifié le récit de Kim d'un des plus tragiques et plus incroyables parmi les autres présentés à l'audience.

Ce thème s'écarte des sujets habituels de mes pages. Cependant j'ai souhaité laisser à disposition un document téléchargeable beaucoup plus complet, si vous souhaitez en savoir plus.




La mémoire de l'UE et le Kosovo - Mauvaise foi ou bêtise?


(22 Février 2011)
Depuis plusieurs années, dans la presse non européenne il a été possible d'apprendre, pour qui voulait chercher, que parmi les nombreuses horreurs commises par "l'armée de libération du Kosovo", le trafic d'organes à grande échelle était pratiqué sur les prisonniers serbes. Plusieurs fois, suite à de telles nouvelles, je me suis rappelé cette période où nous avons tant été gavés de la propagande de chez nous, alors que je terminais mon service militaire. J'entendais alors parfois des engagés phantasmer sur des missions au Kosovo pour le "maintien de la paix". A la télévision nous apprenions finalement qu'à part bombarder la Serbie on se servait pas à grand chose, sinon à empêcher la population serbe originaire du Kosovo à se défendre contre les envahisseurs albanais. Tel était notre rôle, présenté d'une façon très embellie, alors que peu de mes concitoyens se préoccupent finalement de ce qui se passe trop loin.

Dernièrement, j'ai constaté que pour des raisons que j'ignore ce sujet éclate au grand jour et fait du bruit au sein des instances européennes. Stratégie géopolitique? Mémoire lente? Ou peur que le Kosovo finalement reconnu réclame son entrée dans l'Europe et qu'on se retrouve dans une posture gênante nous contraingnant à accepter? Peut-être un peu des trois, mais je dois reconnaitre que je considérais cela comme un bonne nouvelle. On pouvait lire en effet, dans un article de la Revue de Presse des Balkans repris par RFI, et publié le 11 février 2011:

"Le procès de Sabit Geci et Riza Alijaj, deux anciens commandants de l'UCK, va s'ouvrir le 28 février. Egalement cités dans le rapport Marty sur le trafic d'organes, les deux hommes sont accusés d'avoir dirigé les camps de Kukes et Cahan, dans le nord de l'Albanie, où des "collaborateurs" supposés du régime serbe et des sympathisants de la LDK ont été détenus et torturés durant la guerre. Koha Ditore publie des témoignages accablants. (...) Par ailleurs, le procès de la clinique Medicus devrait bientôt commencer à Pristina. Neuf personnes, dont le "Docteur Vautour", sont accusées d'avoir organisé au sein de l'établissement un trafic international d'organes. Shaip Muja, conseiller d'Hashim Thaçi pour la santé et ancien de l'UCK pourrait être bientôt mis en examen par l'Eulex dans cette affaire."

Au passage, je retrouvais un peu de ce qui caractérise notre bureaucratie: "Le TPIY n'étant pas compétent pour enquêter sur le présumé trafic d'organes de l'UçK, les Nations unies envisageraient la mise en place d'un Tribunal spécial sur le modèle de celui qui a été créé au Liban en 2007. Pour cela, le Conseil de sécurité doit adopter une résolution." Mais peu importe, la volonté était au moins là et c'était déjà une bonne chose! Je sais que nous ne chercherons pas à nous excuser car nous réservons cette attitude uniquement envers ceux qui nous font peur.

Mais aujourd'hui quelle ne fut pas ma stupeur de lire dans un article du jour écrit par Jean-Arnault Dérens:

"Behxhet Pacolli, l'homme du Kremlin à la tête du Kosovo".

Dans ces quelques paragraphes emplis d'une propagande encore plus fourbe, on qualifie "d'homme du Kremlin" un individu qui "a pris la route de Moscou dès le début des années 1990, où il se lie d'amitié avec Pavel Borodine, un homme-clé de l'entourage de Boris Eltsine".

Pour détailler le soi-disant parcours russe de l'intéressé, on ajoute: "Originaire de Yakouthie, ce dernier devient en 1993 directeur du Bureau de gestion du patrimoine immobilier de la présidence de Russie." (On ne précise cependant pas qu'il a passé toute sa jeunesse au Kosovo).

Comme on peut le lire et l'interpréter, notre futur "dirigeant du Kosovo" (actuellement allié au sulfureux Hashim Thaçi), installé initialement en Suisse depuis 1976, ne s'était en fait intéressé à ses origines Yakouthes que pour venir rafler l'argent durant la période de toute puissance des oligarques russes, lorsqu'on pouvait s'enrichir très rapidement au détriment de l'Etat ruiné.

Voila ce qui justifie dans le titre l'appellation "homme du Kremlin" pour désigner en réalité un magnat controversé, poursuivi à la demande des autorités russes en janvier 1999, mais contre lequel les autorités suisses ont rapidement abandonné les poursuites!

Cet article, ou du moins l'interprétation qu'il expose, représente donc un bon moyen pour l'UE de faire porter le chapeau à l'un des plus grands adversaires de l'UCK à l'époque: la Russie. En un mot, nous avons défendu la cause d'envahisseurs islamistes traficants d'organes dans les années 90, et à présent nous déclarons que ceci est l'oeuvre d'un "homme du Kremlin".

Cette fois la bêtise seule ne peut expliquer des propos aussi choquants. Ici seules la mauvaise foi et la bassesse extrême peuvent en être les vraies raisons.




La révolution facile en Lybie? Vite dit!


(1er mars 2011)
Le 2 Février 2011 sur cette page, j'écrivais: "Si on se donne la peine de comparer entre eux les régimes proche-orientaux, on constatera très facilement que ceux envers qui les renversements se concrétisent le plus facilement sont simplement ceux dont le pouvoir est moins tyrannique. Imagineriez vous une telle situation en Arabie Saoudite, en Iran, en Lybie?".

Ainsi, en effet, après l'écrasement ultra-rapide de toute tentative en Iran, la révolution en Lybie a été bel et bien imaginée et tentée depuis plus d'une semaine mais ne se déroule pas vraiment en faveur d'un renversement facile. Rien à voir avec les deux cas précédents. J'ai comme l'impression que le Monde entier va devoir s'y mettre alors qu'il y a quelques mois, nous - et particulièrement la France - persévérions tous à nous humilier par nos courbettes répétées devant un psychopathe internationalement reconnu, ceci dans l'espoir d'obtenir de juteux contrats. Que n'aurions nous pas fait pour compenser la fuite délibérément programmée de nos emplois en Asie, n'est-ce pas? Mais aujourd'hui tout change: Notre peur du Kadhafi disparait avec son affaiblissement, et notre espoir de faire copain-copain avec ses adversaires n'est déjà plus caché. Seul hic, on peut apprendre déjà aujourd'hui qu'Al-Qaïda a établi un émirat à Derna, dirigé par Abdelkarim Al-Hassadi. Alors que les américains et l'ONU trépignent d'impatience pour entrer en Lybie, on peut deviner que pour une troisième fois nos "amis" talibans d'aujourd'hui seront nos ennemis jurés de demain. L'occident idéaliste jouera encore une fois et sans se lasser le rôle du vilain envahisseur. Préparons nous donc à recevoir les futures vidéos des déblatérations de Ben Laden ou de l'un de ses sbires nous racontant la guerre sans merci qui sera menée contre nous. Et pourtant, si déjà nous étions capables de préserver la paix sur notre propre sol au lieu d'aller fourrer notre nez partout, ce serait déjà bien...

Compléments ajoutés après la concrétisation de l'attaque de la Lybie, suite à l'initiative de notre illustre psychopathe de président de la république française (car à présent je ne puis le considérer autrement):

- Pourquoi nous oeuvrons par tous les moyens pour nous auto-détruire.
- Ici vous apprendrez (vers la fin) que nous sommes même prêts à fournir des armes aux insurgés
- Un nouvel élevage de talibans est déjà en préparation par Obama, le prix Nobel de la Paix...




Opération "Tunisia is the place to be now"


(12 mars 2011)
Jusqu'à aujourd'hui j'ai pensé qu'il ne serait plus nécessaire d'aborder le sujet des révolutions dans le Monde Arabe sur mes pages, tant tout le monde le fait à sa manière et avec beaucoup de zèle. En effet, à quoi bon émettre un commentaire de plus sur la conduite à tenir par l'UE face aux pays en révolution, et sur l'île de Lempedusa et ses flots massifs de visiteurs inattendus (bien que c'était très facile à prévoir, comme je l'avais suggéré dans mon paragraphe du 2 février)? Il y a cependant parfois des circonstances où il est impossible de rester impassible devant des déclarations, des réactions et des conclusions contradictoires et sans aucun sens, au point qu'on se demande si bon nombre d'hommes politiques ne se moquent pas délibérément de nous.

Mes doutes ont commencé à se confirmer le 11 Mars, à la suite d'une interview de Mehdi Houas, ministre du tourisme et du commerce du gouvernement provisoire tunisien, sur l'antenne de France 2 lors de l'interview quotidienne de "Tele Matin". On comprend aisément que le rôle d'un ministre chargé du tourisme soit d'encourager les étrangers à visiter son pays, mais les arguments avancés semblaient témoigner d'une assurance sans limites : "Nous avons le pays qui est sécurisé dans toute son entité". Dans une déclaration similaire pour une interview de presse publiée dans le journal "20 Minutes", il avait déjà clairement annoncé : "La Tunisie a toujours le même visage, les mêmes plages, le désert" ou encore "Il n'y a pas eu de débordements et cela montre que nous sommes dans un pays libre. Désormais il va falloir s'habituer à la liberté de ton de la société tunisienne". Après tout, si c'est vrai, tant mieux! En tout cas, que ce soit vrai ou non, ceci est l'opinion officielle qu'il faut avoir dès aujourd'hui.

Mais alors, où est le problème? Apparemment il n'y en aurait pas si je n'avais eu l'occasion de lire auparavant un article du 9 mars publié sur le site de RFI et intitulé "Vives réactions après les propos de la députée UMP Chantal Brunel". On y lisait que, selon Yves Cochet, député écologiste rapidement suivi par tout l'hémicicle: "Pour le moment on a les moyens d'accueillir des dizaines de milliers de réfugiés. Des réfugiés de guerre!". On peut se douter que dans cette déclaration il s'agit là d'un fallacieux amalgame entre la guerre civile lybienne (complètement étrangère au problème de Lempedusa) et l'afflux de migrants illégaux opportunistes apparemment peu préoccupés de leur révolution bienveillante; ces derniers que Mehdi Houas identifie lui-même à des tunisiens "qui se jettent dans des embarcations de fortune pour aller chercher l'Eldorado au Nord". Chacun entendra comme il le souhaite notre désignation en tant qu'Eldorado, ce terme désignant initialement un lieu où on peut tout réussir en partant de rien. Je trouve qu'aujourd'hui il est plutôt ridicule, tant on devrait plutôt parler de lieu de protection sociale en sursis plutôt que d'Eldorado. Mais qu'à cela ne tienne. Renvoyer des migrants illégaux, arrivés en Europe sans raisons qui tiennent, et ceci même par tout moyen de réacheminement adapté, a été décrété comme une action non concevable et scandaleuse. C'est la ligne officielle de la gauche à la droite, et quiconque osera en sortir sera hué et vilipendé comme Chantal Brunel de l'UMP. François Fillon lui-même a tranché en déclarant qu'il condamnait publiquement la position de l'élue, députée de Seine-et-Marne.

Au passage on aura pu obtenir une justification à la fin de l'interview de Mehdi Houas: "On ne peut pas empêcher de partir les tunisiens qui se jettent dans des embarcations de fortune pour aller chercher l'Eldorado au Nord". Vous avez compris, j'espère? On ne peut pas, et voilà!

Afin d'être rassurés sur la capacité de nos dirigeants, ainsi que de leurs opposants, à diriger notre pays, je vous cite une dernière déclaration de François Fillon: "La campagne présidentielle doit s'engager projet contre projet et pas invective contre invective". A présent, bonne nuit à tous! Et n'oublions pas que Mehdi Houas ajouté: "Tunisia is the place to be now". Et je répondrais: "So is France?"




DSK: Le droit de cuissage - un droit progressiste?


(25 mai 2011)
En France nous aimons rappeler fréquemment au monde entier que nos valeurs et notre sens de la justice sont des références. Nous serions progressistes, ouverts, respectueux des droits de chacun, en bref parfaits. Combien y a-t-il d'ailleurs de français dédaigneux prêts à critiquer le système judiciaire des autres pays où on est si sévère envers les délinquants ou même tout simplement les ciminels! A les entendre on croirait même qu'en sortant de France on se ferait arrêter à coup sûr pour avoir respiré trop fort. Il faut dire que chez nous tout est tellement merveilleux que notre justice est extrêmement tolérante envers les pires ordures. Pratiquement une fois par semaine on peut apprendre aux nouvelles du matin qu'un violeur d'enfants a récidivé après avoir purgé une peine de deux ans. Mais on se pose tranquillement la question sur le problème de sa "réinsertion": quelqu'un lui a-t-il dispensé des leçons pour lui apprendre que ce qu'il a fait n'est pas bien? Des élucubrations pratiquement de ce style nous sont à présent familières. On comprend donc pourquoi bon nombre de nos compatriotes plus ou moins illustres se sont sentis obligés d'exprimer leur mécontentement à propos de l'arrestation de DSK, avec comme argument principal le fait qu'un homme si important puisse être montré menotté comme le commun des mortels. Etrange argument dans une république dont le mot "égalité" fait partie de la devise officielle, comme nous l'ont si souvent rappelé nos socialistes... D'ailleurs, même si la présomption d'innocence s'applique à juste titre tant que la justice n'a pas été rendue, la médiatisation de l'arrestation n'est pas le fait d'une justice prétendument pervertie mais simplement de la presse.

Quant à ceux qui n'hésitaient pas à demander une pression de la part de la France pour faire libérer le personnage sans même qu'il n'y ait eu enquête, ils se sont chargés de nous couvrir de honte aux yeux du monde entier, encore plus que DSK lui-même. Car l'acte éventuel d'une seule personne ne permet pas de juger ses compatriotes, sauf quand ces derniers se chargent de prendre officiellement sa défense sans conditions. Je pense que ces jours derniers bon nombre d'hommes politiques s'en sont d'ailleurs rendu compte. Entre ceux qui font timidement marche arrière au fur et à mesure que les preuves nous parviennent et ceux qui, n'ayant pas parlé jusque là, réagissent enfin en s'indignant autant que moi, je peux enfin me rassurer un peu: Ce pseudo-humanisme libertaire dénué de tout fondement moral, cette mentalité pourrie qui nous gangrène discrètement, lentement mais sûrement depuis une quarantaine d'années, tout cela ne nous a pas encore complètement contaminés.

Il faut dire que dans cette affaire nous sommes en présence d'un cas de conflit d'idéaux peu rencontré jusqu'à maintenant. Comment nos bien-pensants de gauche, proclamés comme les défenseurs de la cause féminine, vont-ils s'en sortir après avoir tourné en dérision aux yeux de tous ce genre d'affaire? Jusqu'ici on nous avait appris depuis 1968 que la liberté sexuelle sans aucune limite était la condition absolue pour la libération des femmes. Y en aurait-il certaines qui refuseraient de participer? Vilaines réactionnaires intégristes! Mais plus sérieusement, cela passe d'autant plus mal que notre touriste sexuel n'en était pas à son premier coup d'essai, quelque soit ce qu'il a effectivement commis cette dernière fois. Les fois précédentes sa situation lui avait permis de s'en sortir en toute discrétion. Quand on viole par exemple la fille d'une conseillère générale de son parti, ça rend les choses plus faciles! En quelque sorte, c'est simplement une question de droit de cuissage officieux.

Je ne pense pas que ce droit officieux deviendra officiel, mais à partir du moment où on réussit à en faire tolérer l'existence par une partie significative de la population, c'est encore pire. Pourrir une société en la persuadant qu'elle marche dans le sens de la civilisation évoluée, c'est la plus sûre et la plus perfide des méthodes pour la mener à sa perdition. Prétendrais-je qu'un complot est ourdi? Je n'en ai aucune preuve, et d'ailleurs peu importe ici. C'est amorcé et c'est entretenu par des convaincus volontaires, et ça se fait tout seul. C'est à nous qu'il appartient de nous réveiller. C'est à nous de cracher sur cette permissivité répugnante et sur ce rejet permanent de la morale de nos aînés. Certes, de tous temps il y a eu des violeurs, et probablement même qu'à une certaine époque les victimes osaient encore moins témoigner de peur d'être ridiculisées. (Elles oseraient un peu plus maintenant, mais seulement dans 10% des cas!). La différence, c'est qu'avant l'opinion publique ne traitait pas de telles affaires comme un évènement "rigolo", et que la classe politique ne cherchait pas à défendre publiquement les agresseurs. Si hélas injustice il y avait, ça ne pouvait être qu'illégalement et clandestinement. Mais aujourd'hui nous avons franchi un pas de plus vers la civilisation parfaite. Nous avons résolu le problème de la corruption: Nous avons une justice qui n'a pas besoin d'être corrompue pour défendre les criminels, qu'ils soient connus de tous ou pas du tout. (Si vous connaissez de pauvres gens désignés de force pour être jurés en cours d'assise, demandez leur à quel point ils sont dégoûtés).




Révolutions - Nous arrêterions nous en si bon chemin?


(25 Aout 2011)
Alors que la guerre de Lybie est loin de se terminer (et ne se terminera pas même après Kadhafi) et alors qu'on nous cache bien ce qui est en train d'advenir dans les pays arabes où les régimes ont déjà été renversés, notre appétit insatiable de pro-révolutionnaires continue de nous pousser à tenter par tous les moyens à faire tomber le régime de Damas. Mêmes circonstances déroutantes que pour la Lybie: Au moment où la Syrie ne présente plus aucune menace pour nous, nous sommes prêts à tout pour obtenir son renversement: Faux reportages obtenus par mélange de tournages du Yémen et de d'autres réalisés par les rebelles eux-mêmes, censure totale des nombreuses exactions commises par les "pauvres civils" armés (alors que les civils ordinaires en subissent les conséquences), et annonces répétées de génocides lorsqu'après un combat à l'arme lourde on ne dénombre qu'une vingtaine de morts. Si Bachar-El-Assad souhaitait exterminer sa population par des moyens si couteux et avec aussi peu d'efficacité, il serait vraiment un attardé. Mais pas autant que les nombreux téléspectateurs qui gobent sans broncher la propagande ridicule sans se poser de questions. Notre presse(1) d'Europe de l'Ouest est parvenue au niveau de son ancêtre soviétique en ce qui concerne la soumission totale aux idées pré-convenues. Il n'y a même plus aucun sens critique chez la plupart d'entre nous pour se rendre compte du manque total de logique dans ce qui nous est raconté. Alors que l'Europe (cette fois le Royaume Uni) se laisse dominer passivement par des hordes de pillards non satisfaits de leur condition de chômeurs(2), celle-ci voudrait propager son exemple de tolérance universelle. Là où il semble y avoir une cohérence globale il y a cependant un paradoxe pour moi: Lorsque cette volonté de tolérance universelle nous pousse à l'invasion et à la guerre contre des gens qui ne nous ont rien demandé, pourquoi restons nous toujours si candides et désarmés face à d'autres (parfois leurs compatriotes) venus nous piller parce-qu'on ne voulait souvent déjà plus d'eux dans leurs pays d'origine?

Là est encore probablement un réflexe d'auto-destruction qui nous est instillé par nos maîtres bien pensants, à commencer par Obama le Bisounours, soucieux de la démocratie dans le monde. Bien sûr on ne peut que faire des suppositions et on ne peut pas savoir pourquoi la Syrie déchaine tant de passions en Occident. L'intérêt est probablement bien matériel et ne sera révélé que d'ici quelques dizaines d'années, à la manière dont nous apprenons aujourd'hui dans des documentaires ce qui se complotait de part et d'autre dans les années 60. Le plus préoccupant est ce que nos comploteurs tant préoccupés par leurs intérêts préparent pour le futur de notre société occidentale. Nous allons devenir des nations à la fois haïes et lâches, laissées en pâture aux vengeurs venus de toute l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient pour réclamer un dédommagement de quelque manière que ce soit, par eux-mêmes où par le biais de leurs compatriotes déjà installés. Ces derniers seront trop heureux de s'investir dans cette nouvelle mission, alors que notre devoir de repentance pour les colonisations commence a sentir le réchauffé. Et tant que la cause est déclarée noble, on peut se permettre tous les forfaits au nom de tous les défavorisés et oppressés de l'Occident... Messieurs les défenseurs européens et américains de la démocratie qui voulez la proposer à des rebelles armés(3) qui n'en ont que faire, et inspirer par la même occasion tous les casseurs de la planète, merci encore une fois de nous mener à notre perte! Que ferions nous sans vous...

(1) Toute l'actualité internationale est obtenue depuis la même source: l'AFP.
(2) Ils ne voulaient pas de ce statut? Mais pourquoi sont-ils donc venus en Europe?
     On sait bien maintenant qu'il n'y a plus rien à faire ici!
(3) Dans le passé c'était Al-Qaïda, et aujourd'hui ce sera Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb) et les salafistes sponsorisés par les Sahoudiens.
     Vous remarquerez comment les américains tirent des leçons du passé...

Quelques références plus récentes (2012) que ce paragraphe, et qui ne font que confirmer:

Syrie, comment tout a commencé et comment tout finira (video) - Partie 1 et Partie 2
http://mgb.minutebuzz.com/2012/02/04/medecins-libye-alerte
http://www.maurimedia.com/Libye-combats-entre-milices.html
http://www.mleray.info/article-libye-morts-de-detenus-dans-un-contexte-de-torture-generalisee-98726253.html
http://allainjules.com/2012/02/05/libye-assassinat-barbare-de-lancien-ambassadeur-libyen-a-paris/
Quand Mélenchon analysait le printemps arabe...

Quelques références encore plus récentes (2013) que ce paragraphe, et qui ne font que confirmer:

Pere Henri Boulard et la situation en Egypte en Aout 2013
La France complice des Frères Musulmans - ici à Paris
La France complice des Frères Musulmans - là bas en Egypte...





Industrie: Quand les occidentaux pleurent après avoir scié la branche sur laquelle ils sont assis (24 mars 2012)


Combien de fois avons nous entendu que l'ouverture au Monde était l'engagement à prendre pour conquérir ces précieux marchés dans les pays émergents! En effet, nous, consommateurs insignifiants par la quantité, sommes du menu fretin pour nos multinationales qui n'ont que faire de quelques petits millions d'acheteurs qui ne gaspillent pas assez! Vous l'avez remarqué: dans la logique des décideurs implacables, se débarasser d'employés locaux trop chers était la première phase d'une procédure à double gain. Premièrement, gain de productivité, comme tout le monde le sait. Mais la deuxième partie du rêve consistait en l'ouverture reconnaissante des "low cost countries" (sic) emplis de gratitude à notre égard: des milliards de consommateurs prêts à l'emploi et accessible sans restriction... du moins, çà c'est sur le papier! C'est dans le petit monde imaginaire et merveilleux de l'OMC! Et que dire de la joie des gouvernements en attente de revenus qu'ils pensaient récupérer sur cette croissance extra-muros afin de financer leurs régiments de chômeurs pour acheter la paix sociale! C'était le rêve pour tous!

Or, on sait déjà depuis longtemps que la Chine est protectionniste, n'hésitant pas à bafouer régulierement les règles de l'OMC (ce dont je ne la blâmerai pas). Mais aujourd'hui on se décide à manifester sa surprise lorsque, pour parler trivialement, la réalité nous met le nez dans notre caca. Un mécontentement général serait en train de s'installer parmi les vieilles grandes puissances sur le déclin. Dans un article du 13 de ce mois paru dans la revue spécialisée "ElectroniqueS" par Jacques Marouani, on apprend que les Etats-Unis, le Japon et l'Union Européenne vont porter plainte(2) auprès de l'OMC contre la Chine. Il y a cependant quelque chose que nous oublions déjà: C'est la Chine qui nous finance afin que nous puissions maintenir nos Etats (si on peut encore les appeler ainsi) à flots, alors que plus de 20 ans de pro-mondialisme accompagnés de dépenses nationales ruineuses nous on placés dans une situation de dépendance totale(1).

Cette querelle de cours de récréation restera donc du petit spectacle et je crois que notre cher partenaire commercial commun nous rappellera bientôt qui commande à présent. On pouvait d'ailleurs immédiatement l'observer dans un article de la veille du même auteur où on apprenait qu'en réponse à l'instauration d'une insignifiante et symbolique taxe carbone (infiniment sous estimée par rapport aux taxes d'importations qu'il faudrait mettre en place), la Chine a décidé de bloquer ses achats d'Airbus, ni plus ni moins. Car il faut garder à l'esprit que là-bas, s'ils font des cadeaux à nos multi-nationales c'est pour en tirer quelque-chose, et non par amour de l'ultra-libéralisme (ou néo-libéralisme) où les Etats ne décident de rien! En cette période d'instabilité pro-révolutionnaire générale il est d'ailleurs assez navrant et dangereux que nous donnions à tous cette image d'une situation où la plupart des puissances non communistes ne sont plus maîtresses de leur destin. C'est presque de la publicité pour les thèses d'extrême gauche...

Mais puisqu'il faut de temps en temps se remonter le moral, je souhaite terminer sur une note d'humour de la part du gouvernement chinois lui-même, pour justifier les restrictions d'exportations de matières premières stratégiques(2), actuellement objet principal du litige: Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Liu Weimin, affirme que ses quotas sont conformes aux règles de l'OMC et visent à "protéger l'environnement et permettre un développement durable". On peut dire qu'il a été à bonne école et qu'il n'a plus rien à apprendre de nos conquérants de marchés si habiles en barratin. Et moi de déclarer: chapeau bas!

(1) C'est le double effet de la gaucho-droite... ou de la droito-gauche... enfin comme vous préférez...
Bref, des néo-libéraux qui parfois s'assument en tant que tels, mais qui souvent ignorent qu'ils le sont!

(2) "Les restrictions imposées par la Chine sur les terres rares violent les règles du commerce international et doivent être supprimées. Ces mesures affectent nos producteurs et consommateurs au sein de l'Union européenne et dans le monde", a estimé le commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht, dans un communiqué. C'est sûr que je vais bien rigoler quand le prix des matières premières utilisées dans l'industrie (électronique et électrique, mais aussi de nombreux autres secteurs) prédominera sur le prix final des produits, rendant par là futile le grapillage sur le coût de main d'oeuvre et de développement... Vive la pénurie de terres rares! Vive la Chine! Continuez comme çà car nous l'avons bien mérité!





Barbarie, haine et récupération: quand les donneurs de leçons révèlent leur jeu (24 mars 2012)


Cette fois dans le Monde il y avait peu de personnes pour approuver l'acte de barbarie perpétré il y a quelques jours en France par Mohamed Merah, d'abord assassin de trois hommes ayant commis selon lui le crime de servir leur pays d'accueil, puis assassin de jeunes enfants pour seule raison qu'ils étaient Juifs. Les premiers jours après ce crime qui n'était alors pas encore élucidé, même les hommes politiques étaient parvenus à se retenir avant d'émettre toute conclusion hâtive à l'exception de l'illustre Mélanchon et, plus surprenant, de François Bayrou. Notre centriste, se présentant habituellement comme un homme soi-disant posé et non démagogue, est allé semble-t-il le plus loin dans l'outrance en attribuant à mots couverts les crimes de Merah à des activistes d'extrême droite pratiquement soutenus par les partis officiels français de droite. Pour lui c'est très simple: dire simplement que 80 pour cent de la viande produite en région parisienne est Halal(1) avait suffi pour inciter aux crimes racistes. Celà fonctionne-t-il aussi si le raciste est algérien? Si ce n'était que bête ce ne serait pas si grave, mais ici c'est délibérément mesquin et bas au point que c'en est désespérant!

Mais hélas, ceci n'est encore rien comparé aux actions et déclarations du MRAP, ce mouvement se proclamant comme défenseur de la paix entre les ethnies(2) et ne faisant qu'attiser la haine des frustrés qui n'ont pas réussi leur insertion en France. Le soir même du massacre, le peuple français tout entier était accusé et insulté sur une bannière affichant: "Ici en France on tue des Noirs, des Juifs et des Arabes". Déjà, qui se préoccupe de savoir qu'ici en France on tue tout premièrement des français, mêmes blancs? Oui, çà existe tous les jours dans les quotidiens régionaux et bien au delà des affaires électionnées pour la télévision. Qui défile pour accuser? Mais surtout, pensez vous que ces élans accusateurs supposés imputables à la colère première, dans l'erreur d'une supposition, aient été tempérés par la suite? Pas du tout! Attaquant et accusant tous ceux qui se trouvent sur son passage, le MRAP en vient même à en découdre avec des journalistes(3) de Marianne, journal qui ne sera sûrement classé par personne comme d'extrême droite!

L'écoeurement est complet lorsqu'on aperçoit sur le site officiel du MRAP les affichettes exhibant des poings levés, les articles aux relents non seulement altermondialistes mais surtout méprisants envers toute forme vague de patriotisme, fusse-t-elle le simple devoir de mémoire envers des soldats français(4).

(1) Entendu auparavant par tous les téléspectateurs sur "Envoyé spécial" du 16 Février 2012

(2) Et encore, cette impartialité qui n'était que théorique commence aussi à faire place au militantisme panislamique et à la propagande révolutionnaire d'extrême gauche, mélange impraticable mais très en vogue actuellement...

(3) Guy Konopniky ayant publié: "Le MRAP sur la voie du sacrifice"

(4) Dont de nombreux appelés, morts en service, qui devraient rester sans droits à la mémoire parce-qu'on les a envoyés servir une cause inutile et qu'on les en considère aujourd'hui coupables.


Non, vraiment, ce mouvement n'a rien de respectable alors qu'il se permet d'attaquer en justice à tours de bras. Il n'est rien d'autre qu'un ennemi de plus de notre nation et de sa stabilité. Mais n'oublions pas que ce sont les individus de cette nature qui nous donnent des leçons à propos de la récupération politique des faits divers par les partis, ainsi que contre les déclarations soi-disant scandaleuses de tel ou tel intervenant, non conforme à la doctrine... Mais après tout, on trouve bien des enseignantes françaises qui nous présente le tueur, cet ancien délinquant multi-récidiviste se pavanant en BMW et sur toutes sortes d'engins (du moins dans ses chefs-d'ouvres video), comme une victime malheureuse de notre vilaine société soumises aux forces de droite! J'approuverai donc une chose: nos pires ennemis sont des français apparemment comme nous, plus que des immigrés. Ces mêmes sinistres personnages sont souvent ceux qui pointent du doigt la France comme le pays d'Europe où les crimes antisémites sont les plus nombreux, mais en prenant soin d'oublier qui les commet! C'est plus facile de faire la chasse aux skin-heads inexistants...




Les rêves occidentaux de "printemps russe" et la réalité - autres auteurs (23 mai 2012)


Alors que la Russie n'intéresse habituellement que peu d'Occidentaux, un regain d'intérêt pour celle-ci se fait soudainement sentir. Mais qu'on ne s'y détrompe pas. Actuellement, une seule chose est susceptible de nous intéresser: Encore un régime susceptible de tomber par la révolution, oh chic! Il faut dire que nous avons pris l'habitude. Il nous faut notre dose annuelle de renversements, sans trop se soucier de ce qui se passe après dans les pays en question d'ailleurs...

Pour ce thème de la politique russe, j'ai préféré recourir aux écrits d'autres auteurs: des journalistes connaissant très bien la Russie et qui vous exposeront la situation bien mieux que moi.

* Tumultueux débats par Hugo Natowicz

* Un exemple de guerre médiatique internationale par Alexandre Latsa

* Les suites de la sombre affaire Litvinenko par Alexandre Latsa




Autres petites nouveautés de l'actualité internationale - autres auteurs (24 mai 2012)


Depuis tout ce temps, l'eau a coulé sous les ponts, me direz vous! Peut-être pas tant que çà mais il valait quand même la peine de relever quelques points intéressants que d'autres ont si bien relatés:

* Un dur rappel à la réalité:
  Quand on découvre enfin que libre-échange et écologie ne font pas bon ménage! (RFI - Pierre Benazet)

* Dans ce monde, qui sont les vrais persécutés par l'intolérance religieuse? (Armen Oganessian et Elena Zagorodnaïa - RIA Novosti)

* Un peu d'éclaircissement sur notre acharnement anti-Hassad: La vérité sur la Syrie par un expatrié
  (ou lisez au moins jusqu'au bout cette tentative d'éclaircissement)
  Mais enfin, ce dernier témoignage me parait être le plus clair et convaincant...

En conclusion, cet extrait tiré d'un article du Monde, alors que le mensonge commence à devenir trop gros:
"Plus que dans les bombardements d'artillerie de l'armée syrienne, la plus grande partie des victimes, toutes civiles, sont mortes lors d'une véritable opération punitive planifiée par un groupe de tueurs, agissant méthodiquement, progressant de maison en maison à travers le hameau de Taldaou, tuant à l'arme automatique, voire à l'arme blanche. Damas attribue ce massacre à des bandes terroristes armées sans plus de précisions. Dans l'impossibilité d'être présente sur place, la presse internationale est réduite à consulter les témoignages mis en ligne par des activistes antirégime sur le site YouTube".

Et c'est avec çà que nous avons assez de raisons pour commencer une guerre de renversement de pouvoir... Ca fait peur...
Pour référence: cet appel du célèbre général libanais Michel Aoun (lien ajouté en mai 2013)

* Histoire d'une décision de justice:
  Combien de fois avons nous entendu qu'en France la justice était indépendante?
  Combien de fois avons nous entendu que l'Europe de l'Ouest était à l'abri de la corruption?

Comment pouvons nous donc expliquer que le jugement rendu par un tribunal définissant les indemnités versées à des travailleurs de l'amiante, gravement malades, puisse être revu quelques années plus tard pour la seule raison que l'indemnisateur a demandé une révision, alors qu'aucun changement de contexte n'a eu lieu? Et, pire, comment peut-on expliquer que cette révision ait même pu aller jusqu'à demander le remboursement de sommes astronomiques par les victimes? Elites éprises de démocratie et de respect des droits humains, qui savez mieux que quiconque apprendre la démocratie au monde, êtes vous toujours si sûr que la justice française est indépendante? Indépendante de l'Etat ne signifie pas pour autant indépendante des lobbies et des affairistes décomplexés! Bienvenue dans une France néo-libérale qui s'ignore, tout en endormant son peuple dans une illusion d'avenir au pays des Bisounours et du "social"(+).

* Enfin, une petite piqûre de rappel pour confirmer que rien ne changera en France
  (à part l'augmentation des dépenses publiques).

(+) Si vous êtes déja habitués à mes écrits, vous comprenez bien par ce dernier mot:
L'entretien de notre niveau de vie par l'esclavage délocalisé, éventuellement la taxation de ceux qui persistent à travailler ici, et l'endettement à l'infini...





Actualité internationale et nationale de Juin 2012 à 2013 - autres auteurs


Après la perte de souveraineté et la revente des biens nationaux à quiconque les achète, vient la phase suivante:
La prise de contrôle total par les wahhabites nous attend (blog de Sami Aldeeb Abu-Sahlieh qui mérite d'être remercié pour son courage).
C'est logique, puisque nous encourageons l'expansion de la charia au Moyen Orient et au Maghreb!

La fin programmée du christianisme en Orient (Raymond Ibrahim)

Comment nos bienfaiteurs éclairés, défenseurs de la tolérance, contraignent les peuples européens à accepter chez eux n'importe quelle engeance criminelle prétendant être un réfugié politique, et jusqu'où va la soumission au nom du politiquement correct! Vous le découvrirez avec horreur si vous lisez bien l'article jusqu'à la fin!

Les excellents "Bobards d'Or" décernés par Jean-Yves Le Gallou

Comme c'est difficile de rester le "phare du progressisme"... rions un peu!
Comme on dit, il ne faut pas hésiter à voir loin quand on veut avancer!

Qu'est-ce vraiment que l'Union Européenne aujourd'hui? Des comparaisons qui réveillent, presque non exagérées, et qui valent le coup d'être entendues.






Dorénavant, continuerai-je encore à mettre régulièrement ces pages à jour?

Rien n'est moins sûr... De toute façon je crois que ceux qui ont voulu me lire ont déja largement compris mes pensées et sont capables de continuer tous seuls!  ;-)

Nous ne choisirons probablement pas notre proche destin. Libre à chacun de s'y préparer comme il l'entend, en se fixant des priorités... Mais là, nous entrons dans un tout autre sujet, d'ordre personnel, culturel et pour certains, pourquoi pas, spirituel. Comme on osait souvent l'écrire autrefois: Que Dieu nous garde! Et finalement, tout est amené à avoir une fin, dans l'hypothèse d'une possible renaissance ou d'une chute définitive. L'essentiel est de s'y attendre...

Pour une suite à tout cela, je vous recommande ce que d'autres continuent à écrire !

Les croyants pourront être intéressés par ceci:
  - L'Eglise Catholique attaquée de l'intérieur autant que de l'extérieur.
  - Site "Le Salon Beige" (société, politique, religion).

Et si vous êtes toujours solides, vous pourrez continuer ici. C'est triste mais souvent réaliste !




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