LES LIAISONS PAR MICROONDES ET LES RISQUES PRESENTES

Ou pourquoi commence-t-on maintenant à prétendre découvrir quelque chose qu'on sait depuis longtemps ?






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UN PHENOMENE QUI N'EST PLUS SI RECENT


Le sujet a commencé a être vivement débattu en France il y a à peu près dix ans, avec l'expansion spectaculaire de la téléphonie mobile, le téléphone portable étant devenu un objet de la vie de tous les jours. De tous les appareils portables de radiocommunication ayant existés, le téléphone cellulaire est incontestablement celui qui s'est le plus rapidement et le plus largement répandu.

Contrairement aux autres appareils de radiocommunication, les téléphones portables n'effectuent pas de liaisons directes entre les interlocuteurs mais nécessitent la présence d'un réseau. Ce réseau est un ensemble de relais (récepteurs / émetteurs sophistiqués) appelés ''bases'' qui gèrent l'établissement des liaisons et assurent des relayages successifs pour permettre des communications sans limite de distance (tant que l'une de ces bases est suffisamment proche du téléphone). L'évolution de l'électronique numérique a fait que le téléphone portable assure bien plus de fonctions qu'un émetteur-récepteur classique, puisque tout est géré automatiquement (fréquence, puissance, émission/réception simultannées, partage des canaux avec d'autres téléphones, etc...) et qu'il s'utilise donc comme n'importe quel téléphone.

La simplicité d'utilisation du téléphone portable et sa miniaturisation l'ont ainsi complètement banalisé. Cependant, il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un émetteur relativement puissant (2 Watts) pour un appareil de poche. Le téléphone cellulaire n'a rien de comparable avec le talkie-walkie de votre enfance pour trois raisons:

- Sa puissance d'émission est au moins 50 fois plus élevée
- Sa fréquence d'émission n'a rien de comparable
- La nature de ses émissions (envoi d'impulsions courtes régulières) est totalement différente, même si on les compare à celles des talkies-walkies modernes à 434MHz.

Le problème lié à la puissance a été celui qui était le plus perceptible et le plus quantifiable sans discussions. Personne n'a donc osé le remettre en cause depuis le début. Ainsi, afin de limiter l'échauffement des tissus cérébraux (comparable, en moins fort, à ce qui se passe sur votre steak dans le four à microondes) on a eu recours assez vite à un critère d'acceptation pour définir si un téléphone était sain d'utilisation ou non: Les mesures sur un "modèle de tête". Une maquette représente une tête humaine et contient des matériaux (solides, liquides...) dont le taux d'absorption se rapproche de celui des différentes parties d'une tête réelle (cerveau, crâne, yeux, etc...). Le docteur Von Klitzing fut l'un des premiers à recourir à cet outil de simulation. Une vérité de Lapalice reste cependant à rappeler: un GSM qui ne rayonne pas est un GSM qui ne fonctionne pas. Car contrairement aux autres appareils non communicants qui génèrent de façon parasite des champs électromagnétiques pouvant être atténués, le GSM est conçu pour émettre. C'est son but. Ainsi, si l'appareil doit être suffisamment performant, son rayonnement sera proche des limites fixées. C'est pourquoi il a été souvent remarqué qu'au bout de 20 minutes de communication certaines parties du cerveau pouvaient subir en moyenne une augmentation de température de plus d'un demi degré. Remarquons que les restrictions quant à l'exposition de certaines parties du corps sont moins sévères que celles s'appliquant pour le corps entier, ce qui n'est pas forcément justifié.




Mais là où le débat commence, c'est lorsqu'il s'agit d'évaluer les effets athermiques, soi-disant jamais démontrés, relatifs non seulement au téléphone mais aussi aux autres sources hyperfréquences similaires soumettant les utilisateurs (ou non utilisateurs !) à des champs électriques plus faibles:

- Les antennes relais GSM apparues naturellement en même temps que les téléphones portables.
- Les réseaux sans fil locaux "Wi-Fi" apparus il y a moins de trois ans.
- Les appareils munis du système de communication à courte distance "Bluetooth" apparus il y environ 6 ans.
- L'internet sans fil dit "Wimax" qui est en train de se mettre en place maintenant.

Notons que la nouvelle particularité de la plupart de ces systèmes plus récents est qu'ils utilisent une fréquence encore plus élevée et que certains connaissent déjà bien: 2.45GHz. C'est la fréquence utilisée jusqu'alors par les fours à microondes. Pourquoi ? Parce-que cette fréquence est un bon compromis permettant à la fois d'avoir un effet thermique efficace sur les matières organiques (contenant de l'eau) et une pénétration suffisante jusqu'au coeur des mets cuisinés. Outre le fait qu'il apparait comme choquant que cette fréquence ait été reprise pour de telles applications (pour de simples raisons de licences), là encore, comme dans le cas des antennes relais, on aime oublier qu'une partie conséquente de la population sera soumise à présent à des expositions permanentes, même si elles sont sensées être de faible intensité. (Ce qui, dans certains cas, ne sera pas si vrai). Comme je l'ai déjà écrit dans une autre page de mon site, cette situation ne s'est jamais produite auparavant, quoi que certains en disent. Et ceci pour les raisons suivantes:

jusqu'à maintenant étaient seulement exposées les personnes vivant à proximité d'émetteurs de radio et télévision, ou de radars, ce qui représentait une très petite part de la population. Par ailleurs, à proximité des émetteurs TV en UHF, des études épidémiologiques ont déjà démontré les effets néfastes d'une forte exposition (imputable, d'après ce qu'on peut déduire aujourd'hui, à la video transmise en modulation d'amplitude et comportant une composante périodique prédominante):

- Etude de Helen Dolk (Tour TV et radio de la BBC à Sutton Coldfield (Royaume Uni).
- Etudes de N. Cherry / S. Selvin (Tour TV Sutra de San Fransisco)

Les effets des radars, quant à eux, sont bien connus depuis la seconde guerre mondiale, et aussi limités à un nombre de personnes (averties) restreint.

Aussi, les émetteurs de radiodiffusion à modulation d'amplitude, même si ils sont très puissants, sont en nombre très réduit en Europe et leur accès est restreint. De plus les fréquences de porteuse utilisées sont bien plus basses. Quant aux émetteurs en bande FM, leur porteuse n'est pas pulsée et tout résultat d'une étude éventuelle à leur sujet ne serait pas pertinent ici.

Restent enfin les satellites de télédiffusion ou satellites relais pour usages divers, GPS, dont la puissance émise est répartie sur toute la partie couverte de la planète de façon parfaitement homogène, ce qui implique évidemment que la densité de puissance reçue en tout point est très faible, au point que pour ce qui est de la télédiffusion, une antenne réceptrice non parabolique (c'est-à-dire ne présentant pas une directivité et un gain énormes) serait incapable d'assurer une réception correcte à un prix abordable. Donc, là encore, il n'y a aucune comparaison qui tienne !

Ainsi, ceux qui aiment mélanger à leur sauce tous les types de sources électromagnétiques, soit pour justifier que tout est dangereux, soit pour justifier que rien ne l'est, ne sont que des personnes de mauvaise foi ou des charlatans. Car depuis 40 ans, voire même plus, les effets biologiques des microondes modulées (particulièrement modulées en amplitude par des impulsions ou signaux périodiques) à des niveaux de rayonnement très bas ont déjà été étudiés et constatés.

L'histoire la plus vieille ayant "fait du bruit" remonte à 1978 et fit l'objet d'une étude de A.G. Johnson-Liakouris du Twin Streams Educational Center, Inc. (USA). Elle concernait les résultats constatés après l'exposition chronique du personnel de l'ambassade américaine à Moscou pendant 1 an à des radiations microondes, qui pourtant était d'un niveau extrêmement faible, comparable à celle que subirait un utilisateur disposant d'un réseau Wi-Fi dans sa chambre. Plusieurs effets ont ainsi été rapportés:

- le dermographisme (pathologies cutanées diverses)
- les troubles neurologiques (difficulté de concentration, problème d'accomodation visuelle, dépressions nerveuses)
- des modifications de l'humeur et du pouvoir de concentration (irritabilité, aboulie, perte d'appétit)
- des troubles de la reproduction (problèmes de grossesse, avortements, affections puerpérales)
- des tumeurs (bénignes chez l'homme, malignes chez les femmes).

Ce qui doit retenir l'attention dans cette étude, c'est le niveau extrêmement bas d'exposition aux micro-ondes: de 2 à 28 microwatts / cm2

Mais les histoires qui font du bruit aujourd'hui reprennent bien plus tard, ce qui n'empêche pas que les effets des microondes pulsées aient été étudiés en dehors du contexte des applications commerciales.

Parmi les premiers inquiets, on pouvait citer notamment le Dr. G J Hyland (University of Warwick), dans le contexte de la téléphonie mobile, affirmant: ''L'attention est attirée à propos du caractère inapproprié des recommandations de sécurité traitant de l'exposition du public aux rayonnements du type utilisé pour la téléphonie mobile, et à propos du fait que la philosophie régissant la formulation de ces recommandations est fondamentalement faussée''. Il justifie peu après: ''Ceci mis à part, il y a de toute façon des effets secondaires possibles sur la santé causés par la capacité des organismes vivants - et seulement les organismes vivants - à répondre de façon athermique aux caractéristiques du rayonnement autres que son intensité - spécifiquement sa fréquence - incluant la porteuse hyperfréquence et les modulations d'amplitude à fréquence plus basse qui caractérisent les signaux numériques employés par le système GSM''. On retrouve là une cohérence totale avec les données exposées dans la rubrique ''micro-ondes'' à propos de l'agravation des effets produits lorsqu'il y a présence d'une modulation à très basse fréquence. G.J. Hyland justifie cela ainsi: ''Il n'est pas tant que çà question de la quantité d'énergie absorbée fournie par le champ (qui est déterminé par son intensité, ou force) mais plutôt des informations transmises par la régularité (cohérente) de ses séries de flashes - à la fréquence que le cerveau 'reconnaît' parce qu'elles correspondent ou se rapprochent de celles utilisées par le cerveau lui-même. Quelquechose de moins bien connu est le fait que les signaux portés par micro-ondes utilisés dans le système GSM numérique de téléphonie mobile provoquent de façon similaire des 'flashes' 217 fois par seconde, et que cette série de flashes est ponctuée à une cadence beaucoup plus basse de 8.34 par seconde - une fréquence qui vient à se trouver dans la plage des importantes ondes cérébrales alpha !''. Des justifications plus palpables suivent ensuite: ''Il y a de nombreux rapports sur des autres influences non thermiques du rayonnement du type utilisé en téléphonie mobile, tels que des effets sur la pression sanguine chez les humains, une dégradation de l'efficacité immunitaire des leucocytes humains (globules blancs), des augmentations de la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique, des augmentations des migrations de calcium en dehors des tissus cérébraux, et plus gravement, une augmentation significative de la mortalité des embryons de poulet. Enfin, il y a de nombreux rapports (qui affichent une cohérence remarquable de par le monde entier) des effets secondaires sur la santé subis par les utilisateurs de téléphones portables et les gens habitant à proximité des stations bases, les plaintes les plus communes étant celles d'ordre neurologique, telles que des effets sur la mémoire à court terme, la concentration, l'apprentissage, les troubles du sommeil et les états anxieux, aussi bien qu'un effet sur le taux d'apparition de la leucémie''.

Dans un article du Daily Mail (sur ICS Website) datant de 1999, les remarques suivantes étaient rapportées à propos d'expériences réalisées sur des échantillons de sang: ''Même à des niveaux inférieurs à ceux émis par les téléphones portables, les cellules perdaient de l'hémoglobine. Le Professeur Edward Tuddenham, hématologue à l'Imperial College Medical School basée à l'hôpital de Hammersmith, Londres Ouest, déclara que les découvertes étaient inquiétantes et qu'il souhaitait que l'étude soit poursuivie. Il a ainsi mis en garde: L'accumulation d'hémoglobine dans le corps pourrait provoquer des maladies cardiaques ou des calculs rénaux''. Un peu plus loin, on pouvait lire: ''Le mois dernier, des scientifiques de l'Université de Lund en Suède ont découvert que deux minutes d'exposition aux émissions des téléphones portables peuvent désactiver la barrière hémato-encéphalique, causant ainsi une fuite de protéines et de toxines dans le cerveau. Ceci peut augmenter les chances de développer des maladies telles que la sclérose multiple d'Alzheimer et la maladie de Parkinson''.

Ces affirmations vont dans le même sens que celui d'un article sur l'ancien site de "EMFacts Consultancy" où il était rapporté: ''Il y a plus d'études démontrant que des fréquences différentes peuvent produire le même effet. Par exemple, des changements au niveau de la barrière hémato-encéphalique ont été rapportés après des expositions à des fréquences radio de 915MHz (Salford et al. 1944), 1200MHz (Frey et al. 1975), 1300MHz (Oscar et Hawkin. 1997), 2450MHz et 2800MHz (Albert, 1977)''. Comme on peut le voir, ces découvertes ne datent pas d'aujourd'hui. On notera par ailleurs quelquechose qui ne nous surprend plus mais qu'il est toujours bon de remarquer: ''L'intensité et la durée de l'exposition interagissent pour produire un effet. Nous (Lai et Carino) avons découvert que pour des champs magnétiques à très basse fréquence, une exposition à 'faible intensité et longue durée' peut produire le même effet qu'une exposition à 'forte intensité et courte durée''. Selon la plupart des intervenants cités ici, l'effet d'un champ magnétique basse fréquence peut se retrouver parmi les effets d'un champ électromagnétique (haute fréquence) modulé à basse fréquence. Dans un article du CSIRO (Australian Commonwealth Scientific and Research Organization) ceci est bien confirmé: ''Des données provenant des travaux en basses fréquences montrent que pour de nombreuses réponses biologiques l'onde doit être modulée en amplitude ou par impulsions. Des effets subtils au niveau de la cellule induits par les expositions aux radiofréquences et micro-ondes sont souvent dépendants des impulsions et de la présence d'une composante basse fréquence dans la forme d'onde''. On ne pourra même pas se rassurer avec cette conclusion plus générale: ''La plupart des effets biologiques d'une exposition consistante aux rayonnements électromagnétiques sont conséquents lors de réponses à un échauffement provoqué de 12 degres ou plus. Des effets biologiques ont été rapportés avec beaucoup plus de fiabilité pour des SAR autour de 1-2W/kg''. Certes il s'agit là de niveaux assez élevés, mais inférieurs à ceux d'une exposition aux rayonnements d'un téléphone portable...

Un court article intitulé ''EMF Health Report - Aborder les effets sur la santé des champs électromagnétiques'' sur le site de ''Information Ventures, Inc'' mentionne: ''Il y a eu quelques expériences effectuées avec des émissions de micro-ondes similaires en fréquence et en caractéristiques de modulation à celles utilisées pour le transport des signaux par téléphones cellulaires. Cela fait bien dix ans que des micro-ondes à 950MHz modulées à 16Hz furent incriminées dans la favorisation de la fuite des ions calcium depuis des cellules tumorales de cerveau humain. L'effet se produisit avec une relation inhabituelle par rapport à la dose de micro-ondes''. Ceci signifie bien que l'effet s'est produit pour de faibles niveaux.

Enfin, cette remarque judicieuse pouvait être lue dans l'article du CSIRO et donnait à réfléchir: ''La vraisemblance d'études épidémiologiques fournissant des informations utiles est à remettre en question, particulièrement si le délai de l'effet biologique final ne peut être prédit. Sa valeur à court terme (<10 ans) doit être négligeable, sans quoi il y aurait une augmentation énorme du taux de développement des cancers. Pertinemment, le taux d'apparition des tumeurs cérébrales dans les pays de la Communauté Européenne a augmenté substantiellement lors des dernières années''. Cela se confirme encore plus aujourd'hui où le nombre de patients atteints de tumeurs cérébrales a augmenté de 30% depuis 10 ans.

Autre surprise: l'effet sur la mélatonine, déjà évoqué à propos des expositions aux basses fréquences à forte intensité (lignes haute tension), est reconnu aussi pour des expositions aux champs électromagnétiques haute fréquence par le CSIRO: ''L'hormone mélatonine est un antioxydant puissant et, de plus, peut protéger l'ADN contre des destructions et une favorisation potentielle du cancer par des radicaux libres. Il a été montré que durant les expositions aux champs électromagnétiques la sécrétion de mélatonine peut être supprimée et l'existence des radicaux libres est significativement prolongée. De plus, les radicaux libres sont couramment produits durant la phase de transduction de signaux intracellulaire qui découle de la réponse à l'exposition EM''. En résumé, non seulement la présence de mélatonine diminue, mais la création de radicaux libres (favorisant le cancer) est accrue.

Vient alors ce commentaire froid mais explicite, toujours dans le même article: ''Il est évident que, au moins dans le monde des champs électromagnétiques, la science est devenue un business, à en juger par le nombre croissant de consultants en environnement et épidémiologie. Ceci prévaut aux USA mais existe aussi au Royaume Uni. Le danger de cette approche est qu'il y a une tendance à l'ajustement des recherches pour correspondre aux besoins de l'industrie fournissant les fonds''.

Le Docteur A. Michrowski (Canada) a déclaré les faits suivants lors d'une réunion à Adélaide (Australie): ''Après des mesures (de l'ordre de 15 à 45 uW/cm2) à 250m d'une antenne relais, les intensités mesurées sont suffisamment élevées pour affecter la numération des globules rouges, la structure cellulaire, l'hémoglobine, le métabolisme en général". Il fut remarqué qu'à long terme des effets sur le système immunitaire et sur le niveau d'absorption des médicaments n'étaient pas exclus.

On vous a surement dit que votre ordinateur rayonnait des champs électromagnétiques, comme tous les appareils qui vous entourent, et qu'ainsi si vous vouliez vous en préserver il faudrait se priver de tout ce qu'apporte la technologie. Or, ce qu'on ne vous a surement pas dit est qu'un ordinateur est contraint (pour être autorisé à la vente) à rayonner une puissance si faible qu'un récepteur radio situé à plus d'un mètre doit être incapable de recevoir les perturbations. Autrement dit, la densité de puissance est ridiculement faible et ne se mesure même plus en uW/cm2 mais en nW/cm2 (millièmes de uW/cm2). A proximité d'une base GSM, celle-ci peut dépasser 10uW/cm2 et lors d'une communication avec un téléphone GSM, elle atteint 2000uW/cm2 au niveau de la tête, comme si l'utilisateur disposait sa figure à environ 7 centimètres d'un four à micro-ondes à la limite de la norme durant tout le temps de la dite communication. L'histoire de l'ordinateur comme prétexte à je-ne-sais-quoi était donc bel et bien de l'intoxication...

Et pourtant maintenant ça va changer ! En effet maintenant, de plus en plus, l'ordinateur sera accompagné de son prétendument indispensable modem "Wi-Fi", destiné à permettre à l'utilisateur de se promener chez lui avec son ordinateur portable à la main, tout en consultant ces e-mails... Et oui, le marketing fait des merveilles ! Et certains de répondre que grâce au Wi-Fi des universités entières seront "couvertes", permettent de se "connecter" à internet sans que personne n'ait eu à installer des câbles et des prises (car je ne vois pas d'autre gain). En bref, une application (appelée communément "technologie") que devront subir, cette fois en permanence et quasiment en tous lieux, toute personne décidant ou non d'en avoir besoin. Que dire à présent de son grand frère, le "Wimax", arrosant des communes entières où on n'hésitera pas à tirer à 500W de PIRE (*) à 3.5GHz/2.5GHz dans la plus grande tranquillité... Amis du "sans fil", bonne nuit !

(*): "PIRE" = Puissance Isotropique Rayonnée Equivalente. C'est la puissance que devrait avoir l'émetteur si il avait une antenne omnidirectionelle qui ne focalisait pas la puissance dans une direction précise.




SITES A VISITER


http://pagesperso-orange.fr/louis.gougeon/telephon.html
http://telephone.mobile.online.fr/
Rapport gouvernemental Pr Stewart (synthèse de quelques études sélectionnées), UK, 2000
Association Teslabel (Belgique)

Et une copie du document très bien fait publié par Teslabel.